Concert à venir : Christine CORVISIER ~ Jean-Marc JAFFET & Alain ASPLANATO.

Samedi soir 22 décembre 2007 au Black Cat Cagnes s/Mer.

Christine, arrivée tout droit d'Amsterdam au saxophone, et ses deux compère forment un trio rare ! Des musiciens qu'on ne présente plus pour un Jazz arrangé des plus surprenants et une énergie rare ! Dixit Georges. Je trouve encore ceci sur elle ; Jazz au féminin, rencontre de jeunes musiciens d'origines diverses en un « Melting Pot » pour un jazz actuel, dynamique et lyrique, mené par la très « shorterienne » Christine Corvisier, qui compose la majeure partie des thèmes du groupe.

Son Myspace => Christine Corvisier 
Et un autre => Play Amsterdam
   


Mais parlons un peu des femmes qui jouent sur un « Sax » car il y en a peu, une autre hollandaise,  Tineke Postma : a remporté le Prix de la Révélation de l'année aux Victoires du jazz 2006, le Prix Sisters In Jazz All Star, le Singer Laren Jazz Award et le Prix Heijmans.  L'album A Journey That Matters fut enregistré au Sudios Wisseloord en Hollande.  Tineke signe les compositions originales de cet album, à l'exception de trois standards.  Sa version de Fleurette Africaine de Duke Ellington s'enjolive de détails grâce aux instruments à anche additionnels et à la guitare acoustique.  Le travail de Frans Van der Hoeven à la contrebasse est particulièrement évident sur Magic Two, souligné de façon magistrale par le jeu de balais de Carrington, tout en douceur.  Pour ses débuts au ténor sur la pièce Synchronicity, très réussi, Tineke présente un côté plus affirmé, plus masculin.  L'influence de Shorter n'est jamais loin, surtout au soprano, bien qu'elle se réclame plutôt de Cannonball Adderly.  Sans posséder la spiritualité d'un Cannonball, Tineke sait tout de même faire chanter son instrument pour nous transporter dans son univers généralement très mélodieux.  Elle nous livre un jazz mainstream de haut calibre qui demeure toujours intéressant.

Souirce =>Jazz'Elles
Son myspace => Tineke Postma 
Un autre article sur elle => Tineke Postma live in Belgium

Une autre femme à découvrir au Sax c'est Sophie Alour, elle a reçue un prix au Django d'or, voilà bien une musicienne dont la modestie force le respect ! Pour vous situer un peu le personnage, imaginez donc que quelques semaines plus tôt, le vendredi 11 octobre très précisément, Sophie Alour était la tête d'affiche d'une des soirées mitonnées à la MJC Pichon de Nancy dans le cadre de la trente-quatrième édition du Festival Nancy Jazz Pulsations. Oui, il faut l'avoir vu au moins une fois, presque intimidée, avançant à pas discrets sur le devant de la scène, semblant comme étonnée de se rendre compte que cette petite salle, chaleureuse, pleine à craquer, était venue lui faire la fête ! Elle bredouille un petit merci en guise de remerciement pour un concert qui n'a même pas commencé. Oui, un merci à elle, Sophie Alour, jeune saxophoniste à l'allure un peu frêle ayant su, on le comprend très vite dès que les premières notes s'envolent, compenser son absence de puissance physique – Sophie Alour n'a pas ce que l'on appelle un « gros son » – en élaborant une musique de climats à son image exacte : délicate mais à l'identité clairement affirmée, rageuse, un peu entêtante et mélodique tout à la fois, une construction en nuances, aboutissant de fait à un mariage réussi de couleurs alliant sonorités électriques et acoustiques qui puisent leur inspiration tout autant dans le rock que le jazz.
Suite et source => Maitre Chronique 
Son site => Sophie Alour
Son Myspace => Sophie Alour