Avec Alain Bashung, l’émotion envahit Cimiez et le Nice Jazz Festival

Publié le par le_zebre_orange_jazzy

Alain Bashung entre sur scène. Lentement, tête Lentement, tête haute, chapeau vissé sur la tête, derrière ses lunettes opaques, il se pose sur son tabouret. Il s'approche du micro et commence à chanter. La voix de toujours, celle d'un artiste reconnu, admiré et admirable, s'élève. Longue chanson, interminable et incessante mais qu'on ne veut voir cesser. « Comme un légo » avec ces paroles : La lunette d'un microscope, on regarde, on regarde, on regarde dedans. On voit de toutes petites choses qui luisent. Ce sont des gens dans des chemises comme durant ces siècles de la longue nuit dans le silence ou dans le bruit. Dans les Jardins de Cimiez, ce qui luit c'est Alain Bashung.

On est envouté, bercé entre l'envie de fermer les yeux et d'oublier la maladie d'Alain Bashung et l'envie d'observer le courage et sa volonté de donner le meilleur de lui même. L'émotion grandit au fil des chansons. Il interprète son dernier album « Bleu Pétrole ». Les textes et les mots poussés par la voix d'Alain le magnifique pénètrent nos esprits et envahissent nos pensées. On s'en imprègne. Ces instants se gravent. L'instant se fige. Inoubliable.


Katia Goldmann sourit, danse, plaisante et chante et manipule plein d'instruments. La Niçoise se destinait à devenir avocate. Elle est devenue chanteuse. Et tout le public qui s'est massé devant la Scène Matisse s'en félicite. Katia a de l'energie à revendre. Ses chansons sont autobiographiques mais nous ressemble. On se les approprie. Et puis, la magie opère. On a envie nous aussi à notre tour de sourire, danser, plaisanter, chanter et manipuler plein d'instruments !

 

Suite et source =>  Nice Premium

Publié dans Festivals

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