Le ‘BE-BOP’, Révolution dans le Jazz, Révolution par le Jazz

Publié le par le_zebre_orange_jazzy

Le cri du peuple L'essence 'Blues' qui travaille la musique africaine-américaine des Worksongs jusqu'au Hiphop est, selon Amiri Baraka, l'« être américain » de l'homme noir. La doxa au travers laquelle il croit se saisir et se réaliser, et bien évidemment le lieu de tous ses rêves et de tous ses cauchemars, de toutes ses révolutions et de toutes ses démissions, de toutes ses projections et leurs contradictions. L'africain transplanté nu en terre d'exploitation, doit se forger les outils par lesquels il appréhende et rend supportable sa nouvelle condition. Le Blues sera la voix primordiale - qui poussée à une certaine intellectualité fait Jazz – questionnant l'environnant, le temps et l'espace. Ce dialogue, le Be-bop le portera aux nues.

A l'origine du Jazz il y a bien sûr les deux monstres sacrés : Duke et Louis, les grands maîtres, à jamais vénérés. Mais il y a surtout, et aussi loin qu'on remonte, l'histoire de chaines, de lynchages et de ségrégation, que cette musique charrie des champs de coton du Sud, à la Nouvelle Orléans, New York, puis Chicago et jusqu'aux années 30 : l'âge d'or du 'Swing-Jazz'. De très grands orchestres (Count Basie, Chick Webb, Goodman etc.) rivalisaient alors, dans des 'battles' où le travail de session rythmique et l'invention mélodique, célébraient deux nouveautés dans la vie des Noirs : la danse libre et l'urbanité. Qui veut saisir la psychologie 'Swing' n'a qu'à jeter un œil au portrait à peine caricatural qu'en fait Spike Lee dans la première partie de son 'Malcom X'.

Suite et source => Anazie Net

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